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UOB/FLSH : Des enseignants à l’école de la pédagogie numérique
- Par BOUTET Orphé,
- Mise à jour le 10-03-2025
Tout le long de la semaine écoulée, une trentaine d’enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) a été mobilisée autour d’un atelier de formation dont l’objectif était de les doter des techniques et rudiments nécessaires à la pédagogie numérique.
Un atelier de formation portant sur la « mise des cours en ligne : créer et gérer des cours en ligne » destiné aux enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines a été organisé la semaine dernière à la bibliothèque Universitaire de l’UOB.
Financée par la République de Chine via le Fonds-En-Dépôt Chinois (CFIT) qui est administré par l’UNESCO, cette formation avait pour objectif de doter les participants de compétences nécessaires à la numérisation des enseignements. Repartie en plusieurs modules dont certains en présentiel et d’autres en ligne, cette formation a porté à la fois sur la planification et la scénarisation des cours, l’évaluation des étudiants ainsi que sur la maîtrise du langage, des concepts, des pratiques, des codes, des supports et autres techniques liés à l’enseignement en distance.
Si au terme de cet atelier formateurs et participants se sont dits globalement satisfaits de l’ambiance qui a prévalu et des objectifs atteints, la mise en application à terme de ces enseignements suscite néanmoins quelques questions et réserves dans la mesure où les établissements supérieurs du Gabon en général, et l’Université Omar Bongo en particulier, ne sont pas dotés ni de connexion internet ni de parking informatique et le public à qui sont destinés ces enseignements, c’est-à-dire les étudiants, ne sont pas encore outillés sur ce mode d’enseignement.
Pour rappel et selon le site internet de l’UNESCO, le Fonds-en-dépôt chinois (CFIT), dont la première phase date de 2019, « met l’accent sur l’enseignement technique supérieur en Afrique et vise à renforcer la capacité des établissements d’enseignement supérieur (EES) à répondre aux besoins en compétence pour le développement national ». Toujours selon l’organisme onusien, grâce au CFIT ce sont aujourd’hui « plus de 800 professionnels de l’éducation formés à la pédagogie basée sur les compétences pour une meilleure offre de formation, plus de 13.000 jeunes touchés à travers des ateliers entrepreneuriaux, des campagnes de sensibilisation, l’orientation professionnelle, etc. et 12 établissements d’enseignement supérieur soutenus pour promouvoir le développement des compétences des jeunes et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur technique.».
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