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Mercredi, 14 mai 2025

Enseignement Supérieur : Le Pr. Ndoume Essingone collecte les données du terrain



C’est à la fois sous le symbole et dans une sorte d’ambiance de rentrée universitaire que le Professeur Hervé Ndoume Essingone, nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a consacré la journée de ce 18 septembre a une prise de contacts avec l’ensemble de son département ministériel. Echanges qu’il a ouverts avec les étudiants. 

 

C’est à la faveur d’une réunion de prise de contact que le Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur, fraichement nommé par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Professeur Hervé Ndoume Essingone, a échangé, ce Lundi 18 Septembre 2023, à l’Amphithéâtre de l’Ecole Normale supérieur de l’Enseignement Technique (ENSET), avec les Présidents des mutuelles estudiantines, les associations assimilées.

 

Dans son propos introductif le premier responsable des Universités du Gabon tout en saluant l’accueil qui lui a été réservé à préciser la nature de la rencontre du jour en la plaçant sous le signe de l’échange et du dialogue avec les étudiants en vue d’identifier les problèmes mettant à mal le bon fonctionnement des services de l’Enseignement supérieur.

Ainsi, les Présidents des mutuelles des Universités Omar Bongo (UOB), des Sciences de la Santé (USS),des Sciences de l’Organisation (USO), des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) et les associations estudiantines ont relevé tour à tour les problèmes d’insécurité en milieu universitaire, ces lieux de savoir transformés aujourd’hui en lieux de trafic de stupéfiants, les problèmes d’acquisitions de bourses, les effectifs pléthoriques, l’absence de campus numériques, les problèmes calendaires dans l’organisation académique.

« Nos Universités sont à l’agonie avec des dérèglements calendaires à n’en point finir » à affirmer un étudiant visiblement déboussolé.

Le Professeur Ndoume Essingone visiblement touché, mais pas surpris, par les propos de bon nombres d’étudiants, a remercié l’assistance pour cet échange fructueux et a rassuré tous et chacun sur le fait qu’il s’inscrivait dans une démarche co-constructive afin de travailler main dans la main avec les différents acteurs et parvenir à trouver des solutions aux problèmes décriés par l’ensemble des communautés Estudiantines.

C’est dans cet esprit que l’après-midi de la même journée, les échanges se sont poursuivis avec les autres acteurs du département dont il a désormais la charge, à savoir les enseignant-chercheurs, les chercheurs, les agents techniques et administratifs, les syndicats, les responsables des établissements publics ainsi que ceux du privé, etc.

Au regard des différents tableaux dressés et des chapelets des besoins présentés par les différents partenaires sociaux, les chantiers du nouveau ministre s’annoncent immenses, car « tout est à refaire ».    

Journal des avis et annonces (J2A)

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Gabtrotter lance le challenge des «...

C’est avec le soutien de l’ambassade de France au Gabon et la collaboration de l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon que l’ONG Gabtrotter a lancé, mardi, sur le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) son programme dénommé « Champions de l’Inclusion » dont l’objectif est, entre autres, de promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap et de sensibiliser sur les violences basées sur le genre.

 Si la campagne de sensibilisation à proprement parler a débuté ce matin sur le campus de l’UOB, c’est hier, mardi, que Gabttroter, avec ses partenaires que sont l’ambassade de France au Gabon et l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon, a, au travers d’une conférence, lancé sa campagne de sensibilisation dénommée « Champions de l’Inclusion ».

Selon la communication de cette ONG, adossé au « programme ʺPermis de Conduire Numérique ʺ financé par le Fonds Equipe France OSC 2024 », celui-ci vise « à promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap, avec un accent particulier sur les femmes, en intégrant des actions de sensibilisation aux violences basées sur le genre (VBG) et aux droits à la santé, à la sexualité et à la reproduction (DSSR) ».

Ainsi, toutes les actions initiées pendant ces deux journées visent fondamentalement à « contribuer à la construction d’un environnement universitaire plus équitable et plus inclusif », a-t-elle précisé.

Pour rappel, créé en 2018, Gabtrotter à pour but de promouvoir l’utilisation responsable des technologies et des médias dans l’éducation pour l’autonomisation des jeunes et des femmes. Depuis lors, elle a initié plusieurs projets innovants à améliorer les conditions de vie et l’éducation des populations vulnérables, telles que les personnes vivant avec un handicap.  

 

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  • Par BOUTET Orphé
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UOB : La JEUNIVAR tient sa deuxième...

Emanation du Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo (UOB), la Journée d”Etude Université-Armée (JEUNIVAR), dans sa deuxième édition, a eu lieu vendredi dans les locaux de la bibliothèque universitaire dudit établissement supérieur.

« Action humanitaire et politique publique de santé des forces de défense et de sécurité » tel est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR) organisée en début de week-end sur le campus universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB), le plus ancien établissement supérieur.

Ayant pour objectif, entre autres, de mettre en lumière les rapports circulaires entre l’Université et l’Armée dans la construction et la consolidation de l’Etat-Nation, cette rencontre à visée scientifique et pédagogique a été énoncée en trois panels portant sur « les FDS et la politique publique de santé: organisation, expériences, forces et opportunités », « la gestion des pandémies, cas de la COVID 19 : organisation et résultats » et « l’action humanitaire des FDS: typologie, actions et résultats ».

Après la phase strictement protocolaire ponctuée par les allocutions de la Coordonnatrice Générale de la JEUNIVAR, Docteure Conchita Dinguenza, du Directeur de Département, Docteur Fabrice Anicet Moutangou et du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Professeur Serge Longou, les différents panélistes ont « diffusé la science ».

Les différents conférenciers ont ainsi, à travers leurs enrichissantes interventions, permis de déconstruire un tant soit peu plusieurs préjugés sur les « corps habillés », leurs rôles et leurs missions. Il a, par exemple, été mis en lumière les moyens logistiques et humains dont dispose la gendarmerie nationale, lui « permettant une intervention efficace lors des urgences sanitaires, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’épidémies ». De même, tel que l’a montré le Colonel Martial Ella Nkah du Service de Santé Militaire, à coté de la défense et de la sécurité, l’Armée assure également des « missions sociales et humanitaires ».

Abondant dans le même sens, le Docteur Poliny Ndong Beka, enseignant-chercheur au Département des Sciences Géographiques et Environnementales de l’UOB, a édifié l’auditoire sur « l’approche géographique des actions humanitaires des Forces de Défense et de Sécurité gabonaises ». Allant du constat selon lequel « au Gabon, les actions humanitaires des FDS s’expriment généralement dans le domaine sanitaire et prennent la forme de caravane et de manœuvres médico-militaires. Elles participent grandement à la professionnalisation des FDS gabonaises dans l’objectif d’impliquer l’armée dans la santé publique afin de les rapprocher du peuple. », il finit par tirer la conclusion suivante : « l’analyse géographique des actions humanitaires des forces de défense et de sécurité gabonaises révèle une dimension essentielle de leurs missions. Ces actions humanitaires militaires contribuent de manière substantielle à socialiser l’image des FDS. En définitive, les actions humanitaires des FDS gabonaises s’inscrivent dans une dialectique entre impératifs de défense nationale et enjeux de développement territorial, contribuant ainsi à redéfinir la géographie des relations entre l’armée et la nation. »

A la clôture, le Professeur Jean-François Owaye, vice-recteur, représentant le recteur empêché, a exprimé l’entière satisfaction des autorités rectorales au terme de cette deuxième édition de la JEUNIVAR. Il a également salué cette belle illustration de la coopération entre « garants de la discipline et garants de la critique » dans un contexte qui exige de plus en plus « militaires universitaires » et universitaires à élaborer ensemble des mécanismes de travail pour le développement du pays. Il a dans la foulée annoncé l’institutionnalisation de cette journée d’étude au sein de l’UOB.

Une initiative qui vient s’ajouter à celle de l’ouverture prochaine d’une Licence professionnelle consacrée aux questions de défense et de diplomatie au sein du Département d’Histoire et d’Archéologie, et qui devra davantage matérialiser cette coopération fructueuse entre Université et Armée.     

 

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L’AJDT sensibilise sur le droit et...

L’« Association Justice et Droit pour Tous » a organisé, vendredi, à la Maison de l’Avocat une formation sur « le mineur au cœur de la procédure judiciaire ». Une journée de formation et de sensibilisation qui a connu un franc succès.

La salle des conférences de la Maison de l’Avocat a refusé du monde vendredi à l’occasion de la formation initiée par l’«Association Justice et Droit pour Tous ». Etudiants, aspirants, avocats, officiers de police judiciaire, magistrats et travailleurs sociaux sont en effet venus nombreux y prendre part.

Axée sur le thème « le mineur au cœur de la procédure judiciaire », cette rencontre avait pour objectif d’informer, de former, de sensibiliser et débattre sur les enjeux et aspects juridiques et psycho-sociaux autour des enfants en conflit avec la loi.

Ouverte et close par le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Maître Raymond Obame Sima, cette session de formation a été repartie en trois panels portant respectivement sur « le mineur, justiciable particulier », « Sociologie et psychologie de l’enfant en conflit avec la loi » et la « la responsabilité civile ».  

Des différentes interventions, il ressort que les lois nationales et internationales accordent un statut particulier et donc un traitement spécifique aux mineurs en conflit avec loi, du fait notamment de leur fragilité, de leur vulnérabilité et de leur perfectibilité. Ce qui leur confère un traitement juridique et judiciaire extrêmement sensible. Ainsi, de manière générale, il est recommandé des mesures, des actions et des peines moins répressives mais plus éducatives.

 De ce fait, conviennent les experts, les dispositifs de prise en charge et de protection de l’enfance doivent s’étendre des actions de sensibilisation et de prévention à la réinsertion post-carcérale en passant par l’accompagnement intra-carcéral.

Madame Lubanda, magistrat, spécialiste du droit des enfants, a par exemple édifié l’assistance sur les exigences légales et les innovations en la matière, les différents acteurs et le rôle des agents sociaux le long de la procédure judiciaire et post-judiciaire, la composition pénale, la phase de jugement ainsi que sur les éventuels recours.

Le Docteur Olivia Nongou a, pour sa part, rappelé aux participants que « La responsabilité civile est énoncée par l’article 1382 du code civil. Ce principe veut que tout dommage que l’on cause à autrui soit réparé. Cette réparation prend en général la forme de dommages et intérêts (une somme forfaitaire fixée par le juge en fonction de divers critères). Pour ce qui est des mineurs, l’article 495 C. civil énonce le principe selon lequel jusqu'à sa majorité ou son émancipation, l'enfant légitime ou naturel se trouve sous l'autorité de ses père et mère. En cas de dommage causé à autrui, ce sont les parents qui en assument la responsabilité pécuniaire (remboursement, réparation, etc.). ». En conséquence, en cas d’insolvabilité ou de démission parentales, c’est l’Etat qui peut être attaqué s’il est avéré qu’il a failli à ses devoirs régaliens. Ce qui montre à suffisance que finalement la protection de la jeunesse et celle des mineurs en particulier est une question qui concerne tout le monde : parents, médias, acteurs étatiques, experts du droit et des sciences sociales, ONG et associations.

Ce qu’a d’ailleurs très vite compris l’« Association Justice et Droit pour Tous », initiatrice de cette journée scientifique et pédagogique. Le public, venu assez nombreux, a salué l’initiative et souhaité que celle-ci soit renouvelée.

Pour rappel, l’« Association Justice et Droit pour Tous », créée en 2020, a lancé ses activités en 2021. Elle regroupe plusieurs avocats chevronnés avec pour mission d’assister et accompagner les personnes vulnérables. Elle organise ainsi régulièrement des sessions de consultations juridiques gratuites.    

 

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UOB/JEUNIVAR: Université et Armée...

Suite à l’engouement suscité et le succès enregistré par la première édition, le Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo a décidé de pérenniser la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR). Ainsi, dans le cadre de la deuxième édition de cet évènement scientifique, universitaires et militaires vont à nouveau se retrouver le 21 mars prochain à la bibliothèque universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) pour réfléchir ensemble non seulement sur la relation Université/Armée mais également sur la relation Armée/Nation et par la même occasion vulgariser les autres missions et rôles des « corps habillés » autre que ceux liés aux armes, à la sécurité et à la défense.

Sous le thème « l’action humanitaire et la politique publique de santé des Forces de Défense et de Sécurité au Gabon » et à l’occasion de la deuxième Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR), des militaires vont quitter leurs casernes, le temps d’une journée, pour investir le champ de l’Université Omar Bongo où, à coté des chercheurs, des enseignants-chercheurs et autres experts, ils discuteront des relations et de la collaboration civilo-militaire.

En effet, selon les organisateurs « l’expérience de la gestion de la COVID-19 s’est révélée comme un laboratoire pour la mobilisation inter-forces des FDS dans le cadre des politiques publiques sanitaires d’urgence. Cette action structurante inter-armée a marqué les esprits et révélé les FDS sous un autre jour. Pour en faire le bilan et dessiner de nouveaux possibles, universitaires, miliaires et agents des forces de sécurité se réuniront (...) autour des débats scientifiques, d’échange d’expériences, de projections filmographiques et d’exposition. ».

Ces débats, précisent-ils, tourneront autour des questions suivantes : « comment ces missions sanitaires ont-elles été menées ? Quels sont les fondements de la santé militaire ? Comment les FDS se sont-elles organisées dans le cadre de la lutte contre la COVID 19 et pour quels résultats ? Comment s’est articulée la collaboration civilo-militaire ? Quels enseignements en a-t-on tirés pour le présent et le futur ? Quelle configuration pourrait-on envisager dans la relation Armée/Université, en ce qui concerne les missions sanitaires et humanitaires des FDS ?».        

 

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UOB : Vers une nouvelle voie, Radio...

     Plongée depuis plus d’une décennie dans une léthargie et une aphonie profonde, Radio Campus, la radio universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) va, à partir de cette fin de semaine, à nouveau émettre ses émissions et ce, grâce au soutien du Comité pour Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et son chef, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’ont entièrement « restaurée ».

       De Radio Campus, il n’en restait que des souvenirs, des locaux vétustes et des épaves de matériel de communication. Relancée sur une nouvelle voie, sa voix sera à nouveau audible à partir de ce vendredi 14 mars, date prévue pour la reprise de ses émissions. Elle a en effet été réhabilitée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’a officiellement livrée à la communauté universitaire le 3 mars dernier, lors de son passage sur le campus de l’Université Omar Bongo.

    D’après le chef du CTRI et désormais candidat à la prochaine présidentielle du 12 avril, cette station de radio été réhabilitée pour les étudiants en particulier mais surtout pour toute la jeunesse gabonaise en général, car elle devra servir pour véhiculer les valeurs citoyennes et patriotiques.  

            Donc, « même si ses objectifs fondamentaux restent les mêmes c’est une nouvelle ligne éditoriale orientée essentiellement sur la citoyenneté et l’appropriation de nos valeurs » qui s’ouvre, d’après un membre de l’administration universitaire qui a requis l’anonymat.  D’après ce dernier, le renouvellement de la ligne éditoriale passe également par celui des équipes technique et dirigeante ainsi que par « l’élaboration d’une nouvelle grille de programmes adaptée à la nouvelle ligne éditoriale ».

      Comme a pu le constater sur place le reporter de GabonVeille, ce sont toute l’infrastructure numérique, le studio, la salle de programmation, la salle de rédaction, les émetteurs, les bureaux administratifs qui ont été entièrement renouvelés ou rénovés. Une action saluée par plusieurs acteurs rencontrés sur le site universitaire pour qui cette radio est un patrimoine à la fois pour la communauté universitaire, le secteur de la communication et même toute la communauté nationale.

Pour rappel, le Centre de Radiodiffusion Universitaire, communément appelé Radio Campus, et désormais présenté comme « la voix (e) de la félicité », émet sur les 106 de la bande F.M.  Don du président de la République de l’époque, Omar Bongo Ondimba aux étudiants, il a été créé en 2005. C’est la station dans laquelle plusieurs figures de proue du paysage médiatique gabonais tels que Désiré Dzonteu, Dafresh (Didier Ndoutoume,Ndong, Dina Koussou, Dorian Ella Assoumou, Steve Anderson Banzambi ont fait leurs premiers pas.

 

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UOB/FLSH : Des enseignants à...

Tout le long de la semaine écoulée, une trentaine d’enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) a été mobilisée autour d’un atelier de formation dont l’objectif était de les doter des techniques et rudiments nécessaires à la pédagogie numérique.

 

     Un atelier de formation portant sur la « mise des cours en ligne : créer et gérer des cours en ligne » destiné aux enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines a été organisé la semaine dernière à la bibliothèque Universitaire de l’UOB.

     Financée par la République de Chine via le Fonds-En-Dépôt Chinois (CFIT) qui est administré par l’UNESCO, cette formation avait pour objectif de doter les participants de compétences nécessaires à la numérisation des enseignements.  Repartie en plusieurs modules dont certains en présentiel et d’autres en ligne, cette formation a porté à la fois sur la planification et la scénarisation des cours, l’évaluation des étudiants ainsi que sur la maîtrise du langage, des concepts, des pratiques, des codes, des supports et autres techniques liés à l’enseignement en distance.

      Si au terme de cet atelier formateurs et participants se sont dits globalement satisfaits de l’ambiance qui a prévalu et des objectifs atteints, la mise en application à terme de ces enseignements suscite néanmoins quelques questions et réserves dans la mesure où les établissements supérieurs du Gabon en général, et l’Université Omar Bongo en particulier, ne sont pas dotés  ni de connexion internet ni de parking informatique et le public à qui sont destinés ces enseignements, c’est-à-dire les étudiants, ne sont pas encore outillés sur ce mode d’enseignement.   

        Pour rappel et selon le site internet de l’UNESCO, le Fonds-en-dépôt chinois (CFIT), dont la première phase date de 2019, « met l’accent sur l’enseignement technique supérieur en Afrique et vise à renforcer la capacité des établissements d’enseignement supérieur (EES) à répondre aux besoins en compétence pour le développement national ». Toujours selon l’organisme onusien, grâce au CFIT ce sont aujourd’hui « plus de 800 professionnels de l’éducation formés à la pédagogie basée sur les compétences pour une meilleure offre de formation, plus de 13.000 jeunes touchés à travers des ateliers entrepreneuriaux, des campagnes de sensibilisation, l’orientation professionnelle, etc. et 12 établissements d’enseignement supérieur soutenus pour promouvoir le développement des compétences des jeunes et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur technique.».

 

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