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Election présidentielle au Libéria : Fair-play, Weah reconnait sa défaite
- Par BOUTET Orphé,
- Mise à jour le 22-11-2023
Alors même que les résultats officiels n’étaient pas encore connus, l’ancien footballeur et président sortant du Libéria George Weah a très vite reconnu sa défaite au second tour de l’élection présidentielle, tenu le 14 novembre dernier, face à Joseph Boakai, qu’il a aussitôt félicité. Un geste de grande classe politique salué à travers le monde.
C’est avec la même « élégance dans la défaite » comme lorsqu’il était sur les terrains de football que « Mister George » a reconnu sa défaite à l’élection présidentielle après un seul mandat de six ans à la tête du Libéria. En attendant la validation des résultats par les organes habilités, George Weah a indiqué dès vendredi dernier que « Ce soir, le CDC (son parti politique, ndlr) a perdu l’élection mais le Libéria a gagné. C’est le temps de l’élégance dans la défaite ». « J’ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire », a-t-il ajouté au cours d’un discours prononcé sur une chaine de radio publique et dont les propos sont rapportés par plusieurs médias internationaux dont l’Agence France Presse (AFP).
Le lendemain, samedi, sur la base des résultats à sa disposition et représentant la quasi-totalité des bureaux de vote, la commission électorale accréditait George Weah d’un score de 49,36%, donc derrière Joseph Boakai qui avait recueilli 50,64% des suffrages exprimés. Bien que serré, Weah ne pouvait plus remonter ce score. Alors, sans jouer les prolongations, il a avoué sa défaite.
Joseph Boakai, vice-président du Libéria sous la mandature de Johnson Sirleaf, prend ainsi sa revanche sur Weah qui l’avait battu en 2017. Ce dernier, à ce jour unique vainqueur Ballon d’or d’origine africaine, s’était lancé en politique après sa brillante carrière de football. Après plusieurs défaites face Johnson Sirleaf, première femme élue à la tête d’un Etat africain, il ne fera pas un second mandat. Cette défaite est perçue par plusieurs observateurs comme le résultat de nombreuses promesses électorales non tenues.
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