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UOB / réflexions autour de la préservation de la forêt face aux changements climatiques
- Par BOUTET Orphé,
- Mise à jour le 16-12-2023
Le vendredi 8 décembre dernier des acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans les problématiques environnementales de l’heure se sont retrouvés à la bibliothèque de l’Université Omar Bongo pour une journée d’étude dont le thème a porté sur « les défis et opportunités liés à la préservation de la forêt et à la lutte contre les changements climatiques ».
Alors que les principaux décideurs du monde étaient réunis à Dubaï pour la COP 28, à l’Université Omar Bongo de Libreville se tenait également une journée d’études consacrée aux questions environnementales et climatiques.
Ouverts par le Secrétaire Générale de l’institution universitaire, Henriette Aurélia Mombey épouse Lebonda Massala, représentant le recteur, empêché, les travaux de cette journée de réflexion ont porté sur « les défis et opportunités liés à la préservation de la forêt et à la lutte contre les changements climatiques ». Ainsi, universitaires, diplomates, acteurs associatifs, administratifs et représentants des entreprises privées, notamment du secteur bois, se sont relayés sur la tribune soit une restitution des résultats de certaines études, soit pour un partage d’expérience.
Dans son mot circonstanciel, par exemple, le secrétaire général de l’UOB a rappelé que « protéger les forêts, c’est protéger l’humanité, la planète et la couche d’ozone. Car, elles contribuent à la régulation du climat et de constituent des moyens de subsistance de centaines de personnes ».
Abondant plus ou moins dans le même dans le sens, le sociologue Marcel Bridon, spécialiste de la ruralité et du développement, a indiqué que l’un des enjeux actuels est de savoir si l’économie forestière est réellement rentable pour les pays tels que le Gabon. Car ; d’après lui, la politique doit désormais savoir allier préservation de l’environnement et amélioration des conditions de vie des populations. Or, constate-t-il avec regrets, les changements climatiques et ses conséquences impactent de manière néfaste la vie animale, notamment celle des éléphants, et les populations rurales.
David Mboussou, président de l’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA) qui a pour vocation de valoriser les pratiques et valeurs ancestrales en rapport le développement durable, a pour sa part indiqué « fondamentalement, le Gabonais est écologiste en ce sens qu’il s’inscrit et inscrit toutes ses pratiques, ses relations dans un système auquel il appartient entièrement. »
Il faut également rappeler que des experts de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), des enseignants-chercheurs et responsables de formation du département de géographie, entre autres, ont également fait des brillants exposés sur la thématique du jour.
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