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Conflit homme-faune : Un atelier sous régional pour explorer les pistes de solution
- Par BOUTET Orphé,
- Mise à jour le 19-12-2023
Pour les gouvernements des pays concernés comme pour certains organismes internationaux, la gestion du conflit homme-faune (CHF) devient de plus en plus préoccupant et problématique. Pour tenter de trouver de pistes de solutions, le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO) a organisé, du 13 au 15 décembre dernier, à Yaoundé au Cameroun, un atelier d’experts au bénéfice des pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale). Le Gabon qui en fait partie était représenté par son ministère des Eaux et Forêts et l’ONG Space for Giants-Gabon.
A l’initiative du Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO), les pays de l’Afrique centrale, membres de la CEMAC, se sont réunis, pendant trois jours, la semaine écoulée, dans la capitale du Cameroun, pour débattre du conflit homme-fauve ainsi que des enjeux, des problèmes qu’il soulève dans chacun de ces pays et ainsi envisager ensemble des solutions pour y remédier.
En effet, selon l’ONG Space For Giants-Gabon qui y était et qui rapporte cette information via sa page facebook, cet atelier sous-régional avait pour objectifs de « présenter, discuter et valider les résultats obtenus des études du projet pilote sur les CHF ; partager les résultats du travail de quelques experts et praticiens en matière de gestion des CHF en Afrique centrale ; convenir des grandes bases d’un programme régional de gestion participative et durable des CHF adapté à l’Afrique centrale ».
D’après la même source, cet atelier s’est achevé par un séminaire de réflexion technique dont « les conclusions permettraient de jeter les bases d’un projet sous régional dans la gestion des conflits Homme-Faune, tenant compte des aspects propres à chaque pays de la CEMAC, de la culture aux politiques en vigueur, l’agriculture, les aspects sociaux économiques et sécuritaires ».
Très impliquée dans cette problématique et œuvrant énormément dans la promotion et l’installation des clôtures électriques mobiles destinées notamment à éloigner les éléphants des espaces agricoles et d’habitation des populations, cette ONG a pris une part active à ces travaux. Son directeur national a ainsi au cours de son exposé bien vendu les bienfaits de ces clôtures et « l’impact de celles-ci sur l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs » au Gabon. Au cours de cet exposé, il a également vanté les efforts déployés par le ministère de Eaux et Forêts dans la conservation de la biodiversité et l’atténuation de ce conflit grâce à la vulgarisation de ces clôtures à travers l’ensemble du pays.
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