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Mercredi, 14 mai 2025

Nos articles

  • Par BOUTET Orphé
  • 30-03-2025
Gabon : Le taux de chômage aurait...

Face aux médias français, France 24 et Radio France Internationale (RFI), a qui il a accordé récemment une interview, le président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a affirmé que le taux de chômage a baissé de 12% durant la transition qu’il conduit depuis le 30 août 2023. Cependant, n’ayant pas cité ses sources d’informations, il est difficile à ce jour de vérifier l’exactitude de ce chiffre. GabonVeille est alors allée à la quête des données qui auraient poussé le favori de la prochaine présidentielle de s’avancer de la sorte.

Les données socio-économiques

D’après certaines sources crédibles, le ministère de la Fonction Publique a enregistré récemment 150.000 demandes d’emploi qu’elle ne peut évidemment pas absorber. La dernière Enquête Nationale sur l’Emploi et le Chômage (ENEC 2024), dont l’objectif était effectivement d’actualiser les données du marché du travail, quant à elle, n’a pas encore officialisé ses résultats. Celles publiées par la Banque Mondiale en 2022 indiquent que le taux de chômage au Gabon est de 22 %, dont 38% chez les jeunes. Selon Financial Afrik qui dit tenir ces chiffres de la Direction Générale de l’Economie et de la Politique Fiscale (DGEPF), ce taux de chômage est passé de 22 à 18% entre 2023 et 2024, soit une baisse de 4 points durant cette période. Ce qui laisse croire que les tendances officielles pourraient être situées dans cette marge. Mais pour Brice Clotaire Oligui Nguéma, le Chef de l’Etat gabonais, ce taux a connu entre temps une baisse de 12%. Interrogé sur la sortie du président, un enseignant-chercheur d’Economie à l’Université Omar Bongo (UOB), indique que « ce n’est pas exact ». Sur quelle base alors le chef du Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) l’affirme ?  

Une déclaration de candidature sous forme de bilan de la transition

Lors de sa déclaration de candidature le 3 mars dernier sur les chantiers de la Cité de la Démocratie, le long d’un discours écrit consciencieusement et stratégiquement à la première personne du singulier, Brice Clotaire Oligui Nguéma égrenait en effet ses réalisations pendant la transition. Il va ainsi indiquer que « J’ai crée 26.900 emplois dans la fonction publique et 12.000 dans le privé (...) j’ai livré 13.000 étals pour les marchés de Libreville et de l’intérieur ». Il ajoute plus loin que « dans la logique de la réappropriation de notre souveraineté économique et du recouvrement de notre dignité : (...) j’ai procédé à la création d’une compagnie aérienne nationale, Fly Gabon. J’ai procédé à la création de la Banque pour le Commerce et l’entreprenariat du Gabon (BCEG) en vue du financement des PME/PMI génératrices d’emplois ; j’ai procédé à la distribution de 417 taxis et 400 autres seront livrés dans les tous prochains jours, soit une création de 817 emplois directs pour les jeunes (...) j’ai relancé l’agriculture en dotant le ministère de matériel et d’engins agricoles; j’ai procédé dans le même secteur à la mise en valeur des fermes de Ntoum, Ndéndé, Tchibanga et Lekabi  (...) ».  Omission volontaire ou pas, il n’a pas évoqué les nombreux enrôlements dans les forces de défense et de sécurité organisés depuis son « coup de libération ».

Vu ainsi, il semble que plusieurs emplois ont été créés et qu’en conséquences nombreux Gabonais sont sortis du chômage. Est-ce alors de cet exercice d’autosatisfaction et de bilan personnel que l’ex patron de la Garde Républicaine fait ses déductions ?  

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 29-03-2025
Oligui ne voit pas Bilie Bi Nzé

Il l’avait déjà dit lors d’une de ses nombreuses sorties aux allures de campagne avant l’heure. Face à des journalistes français à qui il a accordé une interview récemment, Brice Clotaire Oligui Nguéma l’a encore répété : il n’a pas de d’adversaire politique. Seules les difficultés socio-économiques des Gabonais le préoccupent réellement, a-t-il précisé, pointant au passage la vacuité du discours et les contradictions de celui qui est présenté, à tort ou à raison, comme son véritable challenger, à savoir Alain Claude Bilie Bi Nzé.

Surfant sur sa côte de popularité qui est loin de faiblir, cumulée au soutien massif de tous les mastodontes de la scène politique gabonaise, c’est plus que serein et confiant que Brice Clotaire Oligui Nguéma va affronter le scrutin présidentiel du 12 avril prochain. L’ex aide-camp du défunt président Omar Bongo Ondimba est imperturbable. Comme tout bon soldat. Il l’a clairement exprimé lors de ses dernières sorties médiatiques.

En effet, interrogé sur les autres candidats à la prochaine présidentielle, le chef de du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a clairement indiqué qu’il ne les considère pas comme des adversaires politiques, son attention étant essentiellement portée sur « les problèmes des Gabonais », c’est-à-dire le chômage, le logement, la vie chère, l’éducation et la formation, a-t-il précisé.   

Celui qui affirmait il y a quelques semaines que lui et ses compagnons d’arme sont venus donner de leçons de politique à ceux-là qui sont pourtant des experts ou des docteurs en politique, n’a pas manqué de dénoncer la légèreté, le populisme et la démagogie dont font montre ceux qui disent le combattre, rappelant à juste titre le « sens de responsabilité » qui doit guider la parole et l’action de tout homme politique.

Comme pour renvoyer particulièrement Bilie Bi Nzé à ses propres contractions, à ses incohérences et son manque de constance, il s’est étonné qu’un individu qui aspire à la fonction suprême verse dans la critique facile omettant de faire d’abord le bilan de ses deux décennies passées au sein des différents gouvernements.

Soupçonné par la presse internationale d’avoir machiavéliquement écarté certains de ses adversaires et contradicteurs, là aussi il est resté droit dans ses bottes de militaire : « Avez-vous déjà vu un général qui a peur de quelqu’un ? Quelqu’un qui fait un coup de la libération et qui va avoir peur d’un Ondo Ossa, d’un Maganga Moussavou ou de quelqu’un d’autre ? ». En d’autres termes, même Bilie Bi Nzé il ne le voit pas, comme on le dit communément au Gabon. Même pas peur !          

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 26-03-2025
Gabtrotter lance le challenge des «...

C’est avec le soutien de l’ambassade de France au Gabon et la collaboration de l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon que l’ONG Gabtrotter a lancé, mardi, sur le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) son programme dénommé « Champions de l’Inclusion » dont l’objectif est, entre autres, de promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap et de sensibiliser sur les violences basées sur le genre.

 Si la campagne de sensibilisation à proprement parler a débuté ce matin sur le campus de l’UOB, c’est hier, mardi, que Gabttroter, avec ses partenaires que sont l’ambassade de France au Gabon et l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon, a, au travers d’une conférence, lancé sa campagne de sensibilisation dénommée « Champions de l’Inclusion ».

Selon la communication de cette ONG, adossé au « programme ʺPermis de Conduire Numérique ʺ financé par le Fonds Equipe France OSC 2024 », celui-ci vise « à promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap, avec un accent particulier sur les femmes, en intégrant des actions de sensibilisation aux violences basées sur le genre (VBG) et aux droits à la santé, à la sexualité et à la reproduction (DSSR) ».

Ainsi, toutes les actions initiées pendant ces deux journées visent fondamentalement à « contribuer à la construction d’un environnement universitaire plus équitable et plus inclusif », a-t-elle précisé.

Pour rappel, créé en 2018, Gabtrotter à pour but de promouvoir l’utilisation responsable des technologies et des médias dans l’éducation pour l’autonomisation des jeunes et des femmes. Depuis lors, elle a initié plusieurs projets innovants à améliorer les conditions de vie et l’éducation des populations vulnérables, telles que les personnes vivant avec un handicap.  

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
UOB : La JEUNIVAR tient sa deuxième...

Emanation du Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo (UOB), la Journée d”Etude Université-Armée (JEUNIVAR), dans sa deuxième édition, a eu lieu vendredi dans les locaux de la bibliothèque universitaire dudit établissement supérieur.

« Action humanitaire et politique publique de santé des forces de défense et de sécurité » tel est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR) organisée en début de week-end sur le campus universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB), le plus ancien établissement supérieur.

Ayant pour objectif, entre autres, de mettre en lumière les rapports circulaires entre l’Université et l’Armée dans la construction et la consolidation de l’Etat-Nation, cette rencontre à visée scientifique et pédagogique a été énoncée en trois panels portant sur « les FDS et la politique publique de santé: organisation, expériences, forces et opportunités », « la gestion des pandémies, cas de la COVID 19 : organisation et résultats » et « l’action humanitaire des FDS: typologie, actions et résultats ».

Après la phase strictement protocolaire ponctuée par les allocutions de la Coordonnatrice Générale de la JEUNIVAR, Docteure Conchita Dinguenza, du Directeur de Département, Docteur Fabrice Anicet Moutangou et du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Professeur Serge Longou, les différents panélistes ont « diffusé la science ».

Les différents conférenciers ont ainsi, à travers leurs enrichissantes interventions, permis de déconstruire un tant soit peu plusieurs préjugés sur les « corps habillés », leurs rôles et leurs missions. Il a, par exemple, été mis en lumière les moyens logistiques et humains dont dispose la gendarmerie nationale, lui « permettant une intervention efficace lors des urgences sanitaires, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’épidémies ». De même, tel que l’a montré le Colonel Martial Ella Nkah du Service de Santé Militaire, à coté de la défense et de la sécurité, l’Armée assure également des « missions sociales et humanitaires ».

Abondant dans le même sens, le Docteur Poliny Ndong Beka, enseignant-chercheur au Département des Sciences Géographiques et Environnementales de l’UOB, a édifié l’auditoire sur « l’approche géographique des actions humanitaires des Forces de Défense et de Sécurité gabonaises ». Allant du constat selon lequel « au Gabon, les actions humanitaires des FDS s’expriment généralement dans le domaine sanitaire et prennent la forme de caravane et de manœuvres médico-militaires. Elles participent grandement à la professionnalisation des FDS gabonaises dans l’objectif d’impliquer l’armée dans la santé publique afin de les rapprocher du peuple. », il finit par tirer la conclusion suivante : « l’analyse géographique des actions humanitaires des forces de défense et de sécurité gabonaises révèle une dimension essentielle de leurs missions. Ces actions humanitaires militaires contribuent de manière substantielle à socialiser l’image des FDS. En définitive, les actions humanitaires des FDS gabonaises s’inscrivent dans une dialectique entre impératifs de défense nationale et enjeux de développement territorial, contribuant ainsi à redéfinir la géographie des relations entre l’armée et la nation. »

A la clôture, le Professeur Jean-François Owaye, vice-recteur, représentant le recteur empêché, a exprimé l’entière satisfaction des autorités rectorales au terme de cette deuxième édition de la JEUNIVAR. Il a également salué cette belle illustration de la coopération entre « garants de la discipline et garants de la critique » dans un contexte qui exige de plus en plus « militaires universitaires » et universitaires à élaborer ensemble des mécanismes de travail pour le développement du pays. Il a dans la foulée annoncé l’institutionnalisation de cette journée d’étude au sein de l’UOB.

Une initiative qui vient s’ajouter à celle de l’ouverture prochaine d’une Licence professionnelle consacrée aux questions de défense et de diplomatie au sein du Département d’Histoire et d’Archéologie, et qui devra davantage matérialiser cette coopération fructueuse entre Université et Armée.     

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
L’AJDT sensibilise sur le droit et...

L’« Association Justice et Droit pour Tous » a organisé, vendredi, à la Maison de l’Avocat une formation sur « le mineur au cœur de la procédure judiciaire ». Une journée de formation et de sensibilisation qui a connu un franc succès.

La salle des conférences de la Maison de l’Avocat a refusé du monde vendredi à l’occasion de la formation initiée par l’«Association Justice et Droit pour Tous ». Etudiants, aspirants, avocats, officiers de police judiciaire, magistrats et travailleurs sociaux sont en effet venus nombreux y prendre part.

Axée sur le thème « le mineur au cœur de la procédure judiciaire », cette rencontre avait pour objectif d’informer, de former, de sensibiliser et débattre sur les enjeux et aspects juridiques et psycho-sociaux autour des enfants en conflit avec la loi.

Ouverte et close par le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Maître Raymond Obame Sima, cette session de formation a été repartie en trois panels portant respectivement sur « le mineur, justiciable particulier », « Sociologie et psychologie de l’enfant en conflit avec la loi » et la « la responsabilité civile ».  

Des différentes interventions, il ressort que les lois nationales et internationales accordent un statut particulier et donc un traitement spécifique aux mineurs en conflit avec loi, du fait notamment de leur fragilité, de leur vulnérabilité et de leur perfectibilité. Ce qui leur confère un traitement juridique et judiciaire extrêmement sensible. Ainsi, de manière générale, il est recommandé des mesures, des actions et des peines moins répressives mais plus éducatives.

 De ce fait, conviennent les experts, les dispositifs de prise en charge et de protection de l’enfance doivent s’étendre des actions de sensibilisation et de prévention à la réinsertion post-carcérale en passant par l’accompagnement intra-carcéral.

Madame Lubanda, magistrat, spécialiste du droit des enfants, a par exemple édifié l’assistance sur les exigences légales et les innovations en la matière, les différents acteurs et le rôle des agents sociaux le long de la procédure judiciaire et post-judiciaire, la composition pénale, la phase de jugement ainsi que sur les éventuels recours.

Le Docteur Olivia Nongou a, pour sa part, rappelé aux participants que « La responsabilité civile est énoncée par l’article 1382 du code civil. Ce principe veut que tout dommage que l’on cause à autrui soit réparé. Cette réparation prend en général la forme de dommages et intérêts (une somme forfaitaire fixée par le juge en fonction de divers critères). Pour ce qui est des mineurs, l’article 495 C. civil énonce le principe selon lequel jusqu'à sa majorité ou son émancipation, l'enfant légitime ou naturel se trouve sous l'autorité de ses père et mère. En cas de dommage causé à autrui, ce sont les parents qui en assument la responsabilité pécuniaire (remboursement, réparation, etc.). ». En conséquence, en cas d’insolvabilité ou de démission parentales, c’est l’Etat qui peut être attaqué s’il est avéré qu’il a failli à ses devoirs régaliens. Ce qui montre à suffisance que finalement la protection de la jeunesse et celle des mineurs en particulier est une question qui concerne tout le monde : parents, médias, acteurs étatiques, experts du droit et des sciences sociales, ONG et associations.

Ce qu’a d’ailleurs très vite compris l’« Association Justice et Droit pour Tous », initiatrice de cette journée scientifique et pédagogique. Le public, venu assez nombreux, a salué l’initiative et souhaité que celle-ci soit renouvelée.

Pour rappel, l’« Association Justice et Droit pour Tous », créée en 2020, a lancé ses activités en 2021. Elle regroupe plusieurs avocats chevronnés avec pour mission d’assister et accompagner les personnes vulnérables. Elle organise ainsi régulièrement des sessions de consultations juridiques gratuites.    

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 22-03-2025
Les Panthères gagnent sans convaincre

Dans le cadre des éliminatoires de la coupe du 2026, Les Panthères du Gabon ont battu, jeudi, à Port-Gentil, sans réellement convaincre, les Seychelles, sur un score de 3 buts à 0. Jim Allevinah avait matinalement ouvert le score (3ème) avant le doublé de Denis Bouanga (30ème, 63ème). Le Gabon occupe la 2ème place du groupe F, derrière la Côte d’Ivoire qui avait disposé le lendemain du Burundi (1-0).   

3-0. C’est le score du match qui a opposé le Gabon aux Seychelles, jeudi, à Port-Gentil. Match comptant pour les qualifications au Mondial 2026. Un « score flatteur », pourrait-on dire à la suite de nos confrères de L’Union, car en plus de nombreuses occasions vendangées par l’attaque des Panthères, le fond du jeu n’y était pas non plus.  

C’est un score qui reflète plus les limites de l’adversaire, qui d’ailleurs est l’équipe la plus faible du groupe, que les qualités des protégés de Thierry Mouyama. En effet, là où les Ivoiriens ont marqué 9 buts, les Kenyanns et Gambiens 5, nos Panthères n’en ont mis « que » 3. Or au regard du classement très serré jusqu’ici, le goal-average pourrait être déterminant lors du décompte final. Ceci pour dire qu’Aubameyang et ses coéquipiers ont tout intérêt à élever leur niveau de jeu et ce, dès dimanche contre le Kenya.

Au terme de la 5ème journée et à la veille de la 6ème, le Gabon occupe la 2ème place du groupe F avec 12 points, derrière la Côte d’Ivoire qui en compte un de plus. Le Kenya qu’il va affronter ce dimanche occupe la 4ème place avec 6 points, soit un de moins que le Burundi, 3ème

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 22-03-2025
Une Africaine de la tête du CIO

La Zimbabwéenne Kirsty Conventry a été élue, jeudi, en Grèce, le pays qui a vu naître les jeux olympiques, à la tête du Comité International Olympique (CIO). Vainqueure dès le premier tour devant six (6) autres candidats, elle devient non seulement la première femme mais également la première personne issue du Continent Noir à se hisser à la tête de cette puissante organisation sportive internationale.

Championne olympique de natation dont des médailles d’or en 2004 et 2008, ministre des Sports du gouvernement zimbabwéen, Kirsty Concentry, 41 ans, a pris, il y a deux jours, les rennes du Comité International Olympique (CIO). Elle a obtenu, dès le premier tour, 49 des 97 voix des suffrages exprimés.

« C’est un signal très fort. C’est un signal qui montre que nous sommes vraiment mondiaux et que nous avons évolué vers une organisation qui est vraiment ouverte à la diversité et nous allons continuer à suivre cette voie au cours des huit prochaines années », a-t-elle déclaré selon des propos rapportés par BBC News Afrique.

« La fille qui a commencé à nager au Zimbabwe il y a tant d’années n’aurait jamais pu rêver de ce moment », a-t-elle poursuit, ajoutant que « je suis particulièrement fière d’être la première femme présidente du CIO et la première à venir d’Afrique ».

Ministre des Sports depuis 2018, Kirsty a rapporté à son pays, le Zimbabwe, sept (7) des huit (8) médailles olympiques qu’il compte. Elle va présider l’instance basée à Lausanne, en Suisse, jusqu’en 2033

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 14-03-2025
UOB/JEUNIVAR: Université et Armée...

Suite à l’engouement suscité et le succès enregistré par la première édition, le Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo a décidé de pérenniser la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR). Ainsi, dans le cadre de la deuxième édition de cet évènement scientifique, universitaires et militaires vont à nouveau se retrouver le 21 mars prochain à la bibliothèque universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) pour réfléchir ensemble non seulement sur la relation Université/Armée mais également sur la relation Armée/Nation et par la même occasion vulgariser les autres missions et rôles des « corps habillés » autre que ceux liés aux armes, à la sécurité et à la défense.

Sous le thème « l’action humanitaire et la politique publique de santé des Forces de Défense et de Sécurité au Gabon » et à l’occasion de la deuxième Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR), des militaires vont quitter leurs casernes, le temps d’une journée, pour investir le champ de l’Université Omar Bongo où, à coté des chercheurs, des enseignants-chercheurs et autres experts, ils discuteront des relations et de la collaboration civilo-militaire.

En effet, selon les organisateurs « l’expérience de la gestion de la COVID-19 s’est révélée comme un laboratoire pour la mobilisation inter-forces des FDS dans le cadre des politiques publiques sanitaires d’urgence. Cette action structurante inter-armée a marqué les esprits et révélé les FDS sous un autre jour. Pour en faire le bilan et dessiner de nouveaux possibles, universitaires, miliaires et agents des forces de sécurité se réuniront (...) autour des débats scientifiques, d’échange d’expériences, de projections filmographiques et d’exposition. ».

Ces débats, précisent-ils, tourneront autour des questions suivantes : « comment ces missions sanitaires ont-elles été menées ? Quels sont les fondements de la santé militaire ? Comment les FDS se sont-elles organisées dans le cadre de la lutte contre la COVID 19 et pour quels résultats ? Comment s’est articulée la collaboration civilo-militaire ? Quels enseignements en a-t-on tirés pour le présent et le futur ? Quelle configuration pourrait-on envisager dans la relation Armée/Université, en ce qui concerne les missions sanitaires et humanitaires des FDS ?».        

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 11-03-2025
RPM: Un congrès pour moderniser et...

      Les « Patriotes », comme ils se font appelés, militants et sympathisants du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), se retrouvent, autour de leur président, Alexandre Barro Chambrier, en congrès extraordinaire ce samedi 15 mars dans l’enceinte du Collège Ntchoréré, à l’ancienne Sobraga, dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville.

      A quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 avril prochain, les instances dirigeantes du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) convient ses militants et sympathisants à son 3ème congrès extraordinaire ce samedi 15 mars à l’esplanade du Collège Ntchoréré. Sans grande surprise et comme l’annoncent leurs services de communication, ce congrès n’est qu’une formalité pour officialiser et matérialiser leur soutien à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguéma, l’actuel président de la République et Chef de l’Etat, chef du Comité pour la Transition la Restauration des Institutions (CTRI), l’organe militaire qui a mis fin à un demi siècle de dictature et d’autocratie au Gabon, en renversant Ali Bongo et ses alliés le 30 aout 2023.

      « Avec Oligui Nguéma bâtissons le Gabon nouveau », indiquent par exemple les prospectus et affiches concoctés pour préparer cette rencontre politique et inviter à celle-ci ceux et celles qui partagent leurs idéaux. Par ailleurs, leur président, Aleaxandre Barro Chambrier, avait depuis longtemps déclaré qu’en cas de candidature d’Oligui Nguéma, lui et son parti se rangeront derrière lui. C’est donc sans équivoque : ceux qui ont toujours prôné la « modernisation » du pays attendent accompagner jusqu’au bout celui qui promet de le « bâtir » après avoir restauré les institutions et les valeurs d’une nouvelle République.

 Il faut souligner que Barro Chambrier et son parti font montre jusqu’ici d’une constance et d'une cohérence politiques rares et surtout d’une humilité et d’une modestie sans pareil. En effet, alors que dans le contexte actuel, ils constituent une des principales écuries politiques les mieux structurées en termes organisationnel, de représentation et d’implantation sur le territoire national et, surtout, en termes de ressources humaines, intellectuelles et politiques, en 2016 comme en 2023, ils n’ont pas hésité à mettre de coté leurs propres ambitions et projets pour se ranger respectivement derrière Jean Ping puis Albert Ondo Ondo, « candidats consensuels » de l’opposition,  lors de ces différentes consultations électorales. Alors sachant peser chaque fois les « enjeux du moment », c’est aux cotés et pour Oligui Nguéma, grand favori de la prochaine présidentielle, qu’ils vont mener campagne.    

 

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  • Par BOUTET Orphé
  • 11-03-2025
UOB : Vers une nouvelle voie, Radio...

     Plongée depuis plus d’une décennie dans une léthargie et une aphonie profonde, Radio Campus, la radio universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) va, à partir de cette fin de semaine, à nouveau émettre ses émissions et ce, grâce au soutien du Comité pour Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et son chef, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’ont entièrement « restaurée ».

       De Radio Campus, il n’en restait que des souvenirs, des locaux vétustes et des épaves de matériel de communication. Relancée sur une nouvelle voie, sa voix sera à nouveau audible à partir de ce vendredi 14 mars, date prévue pour la reprise de ses émissions. Elle a en effet été réhabilitée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’a officiellement livrée à la communauté universitaire le 3 mars dernier, lors de son passage sur le campus de l’Université Omar Bongo.

    D’après le chef du CTRI et désormais candidat à la prochaine présidentielle du 12 avril, cette station de radio été réhabilitée pour les étudiants en particulier mais surtout pour toute la jeunesse gabonaise en général, car elle devra servir pour véhiculer les valeurs citoyennes et patriotiques.  

            Donc, « même si ses objectifs fondamentaux restent les mêmes c’est une nouvelle ligne éditoriale orientée essentiellement sur la citoyenneté et l’appropriation de nos valeurs » qui s’ouvre, d’après un membre de l’administration universitaire qui a requis l’anonymat.  D’après ce dernier, le renouvellement de la ligne éditoriale passe également par celui des équipes technique et dirigeante ainsi que par « l’élaboration d’une nouvelle grille de programmes adaptée à la nouvelle ligne éditoriale ».

      Comme a pu le constater sur place le reporter de GabonVeille, ce sont toute l’infrastructure numérique, le studio, la salle de programmation, la salle de rédaction, les émetteurs, les bureaux administratifs qui ont été entièrement renouvelés ou rénovés. Une action saluée par plusieurs acteurs rencontrés sur le site universitaire pour qui cette radio est un patrimoine à la fois pour la communauté universitaire, le secteur de la communication et même toute la communauté nationale.

Pour rappel, le Centre de Radiodiffusion Universitaire, communément appelé Radio Campus, et désormais présenté comme « la voix (e) de la félicité », émet sur les 106 de la bande F.M.  Don du président de la République de l’époque, Omar Bongo Ondimba aux étudiants, il a été créé en 2005. C’est la station dans laquelle plusieurs figures de proue du paysage médiatique gabonais tels que Désiré Dzonteu, Dafresh (Didier Ndoutoume,Ndong, Dina Koussou, Dorian Ella Assoumou, Steve Anderson Banzambi ont fait leurs premiers pas.

 

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