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Jeudi, 15 mai 2025

Société

  • Par BOUTET Orphé
  • 03-12-2023
Santé et Education : L’UOB...

      Dans la foulée de la commémoration de la journée internationale de lutte contre le sida, l’Université Omar Bongo (UOB), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a organisé, le 1er décembre dernier, dans les locaux de sa principale bibliothèque, un ensemble d’activités axées sur l’information, la sensibilisation et le dépistage du VIH/SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).

       Placée cette année sous le thème « confier leadership aux communautés », la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA a été célébrée, comme de coutume ; le 1er décembre. C’est dans ce contexte que l’Université Nationale du Gabon, communément appelée Université Omar Bongo a initié ce même, avec l’appui de plusieurs de ses partenaires pour la circonstance ; dont le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), plusieurs activités portées sur la santé de la reproduction et la prévention de la transmission des Infections sexuellement Transmissibles  (IST) et le VIH/SIDA, un exposé des enseignants-chercheurs de la dite une université sur la construction sociale du sida dit « mystique » ainsi qu’une campagne de dépistage volontaire qui a enregistré un engouement manifeste de la communauté estudiantine notamment.

     Le Représentant Résident de l’UNFPA, Augustin Kpognon, a, à cette occasion, rappelé que « le leadership des communautés doit être mis au cœur de tous les programmes, activités et budgets si nous voulons mettre fin au VIH/SIDA. Nous devons également lever les obstacles à de leadership et faire en sorte que les groupes locaux de la société civile puissent avancer leur travail essentiel ».

     Saluant le choix porté sur l’institution dont il a la charge par l’organisme onusien pour la célébration de cette journée particulière, le recteur de l’UOB, le Professeur Noel-Mesmin Soumaho, a indiqué que « cette journée vient (…)nous donner, à travers les conférences animées pour la circonstance, l’opportunité de partager l’expérience de nos communautés locales sur une question socialement sensible et vive qui interpelle l’efficacité et l’efficience des stratégies de nos politiques publiques de santé ».

            Concluant son propos qui marquait la clôture de ce programme à la fois pédagogique et scientifique, il a ajouté que « cette journée de sensibilisation et de partage sur le VIH/SIDA revêt une importance réelle pour notre institution, car nous espérons et souhaitons que cette première collaboration marque le début d’un long et fructueux partenariat dans la lutte contre le VIH/SIDA, entre l’Université Omar Bongo et l’UNFPA ».      

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  • Par BOUTET Orphé
  • 22-11-2023
Une « aide au retour volontaire »...

L’ambassade du Gabon au Sénégal a annoncé, le 21 novembre, la mise en place d’un dispositif spécial et d’urgence visant à rapatrier tous les citoyens gabonais vivant sous sa juridiction et confrontés à des difficultés sociales et/ou économiques. Les intéressés ont un mois pour se manifester. 

            A travers une note d’information datée du 21 novembre 2023 et parvenue à la rédaction de GabonVeille, l’ambassade du Gabon au Sénégal invite les Gabonais en détresse vivant sous sa juridiction et désireux de rentrer chez eux de se manifester auprès de ses services le 22 décembre 2023 au plus tard.

            L’entité diplomatique souligne en effet avoir « constaté avec regret que des étudiants gabonais et autres concitoyens vinant dans [sa] juridiction sont confrontés à des difficultés économiques et à des situations de détresse indicible ». De ce fait, poursuit-elle, les autorités du pays, en tête desquelles le président de la Transition et le ministre des Affaires Etrangères, « ont pris la mesure du problème et ont décidé de venir en soutien à [leurs] compatriotes se trouvant dans des situations difficiles et précaires ».

            C’est à cet effet qu’elle informe à l’ensemble de la communauté gabonaise vivant dans sa juridiction de « la possibilité d’un retour au pays grâce à un programme de rapatriement spécial et urgent ».

            Pour une estimation des conditions et critères d’éligibilité au dit programme, les personnes intéressées sont invitées à se rapprocher du service culturel de l’ambassade, précise-t-elle.  

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  • Par BOUTET Orphé
  • 22-11-2023
Nécrologie/ Médias : Albert Yangari,...

            Depuis le samedi 18 novembre, le monde de la presse gabonaise est en deuil. L’un des pionniers de la profession, notamment de la presse écrite, Albert Yangari, a écrit les dernières lignes de son passage sur terre.

            Ancien ministre sous le long règne d’Omar Bongo Ondimba et plus connu comme ancien directeur de la publication du quotidien L’Union qu’il a dirigé pendant plusieurs années et à plusieurs reprises, Albert Yangari Ngoruma a quitté, à 80 ans, le monde des vivants samedi dernier. Selon certaines sources, il était confronté à des soucis de santé depuis un moment. Ce qui, entre autres, expliquerait son retrait de la scène publique ces dernières années.

            Considéré comme une « icône » ou un des pionniers du journalisme au Gabon, il a également revêtu les habits d’acteur politique. Ministre sous le parti unique, il va ensuite, lors du retour du pays au multipartisme au début des années 1990, au côté de Jules Bourdes Ogouliguendé, créer et animer, le Congrès pour le Démocratie et la Justice (CDJ), un parti qui se réclame de l’opposition. Au lendemain de l’élection présidentielle meurtrière de 2009, alors de retour à la tête de L’Union, il est brièvement arrêté par les militaires suite à la publication par le dit journal de plusieurs articles qui remettent en cause le bilan officiel, notamment sur le nombre de morts, des violences post-électorales dans la ville de Port-Gentil. Lors de celle de 2016, elle aussi plus que meurtrière, il était l’un des soutiens valeureux de Jean Ping. 

            D’Albert Yangari on retiendra également qu’il a, en collaboration avec le Professeur Paul Achille Mavoungou, commis, en 2020, chez L’Harmattan, un Dictionnaire des noms de personnes chez les Ungom. Une des minorités ethniques que compte le Gabon et plus connue sous l’appellation « Akélé » dont il était issu. Akélé dont les foyers et origines sont localisés dans au moins quatre des neufs provinces du pays.      

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  • Par BOUTET Orphé
  • 16-11-2023
Le CTRI débloque 13 milliards pour la...

            Selon les informations de nos confrères Focus Groupe Média, sur instructions du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, le gouvernement a débloqué, le 14 novembre, 13 milliards de francs CFA pour réfectionner urgemment les universités et grandes écoles du pays. Informations confirmées et également relayées par le 4ème vice-président de l’assemblée nationale de la transition, Geoffroy Foumboula Libeka, via sa page facebook.

            Au-delà des dysfonctionnements d’ordre pédagogique et/ou calendaire, les établissements supérieurs publics du pays sont confrontés depuis des années à des difficultés structurelles et infrastructurelles criardes. Ce qui fait d’eux aussi des institutions dans lesquelles « tout à refaire » et qui, donc, nécessitent une « restauration ». Alors, face à cette urgence, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions a décidé, hier, 14 novembre, du décaissement de 13 milliards destinés à la réfection des universités et grandes écoles du pays.

            Ainsi, l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo et l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) bénéficieront chacune de 3 milliards. Et les 4 milliards restants seront repartis entre les grandes écoles publiques, tels l’Institut des Sciences de l’Organisation (IUSO), l’Institut National des Sciences de Gestion (INSG), l’Institut Supérieur de Technologie (IST).

            Cette énième décision prouve que, contrairement à ceux qui les ont précédées aux commandes du pays, les autorités de la transition accordent une place de choix aux actions à fort impact social.    

               

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  • Par BOUTET Orphé
  • 16-11-2023
Le CTRI ouvre le grand chantier de la...

A travers son communiqué 028 daté de ce jour 14 novembre 2023 et lu par son porte-parole, le colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumi, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a annoncé la mise en solde de 1000 postes budgétaires  au bénéfice des agents du ministère de la santé en attente de régularisation leurs situations administratives depuis plusieurs années pour certains. En plus de l’ouverture de 200 postes budgétaires supplémentaires au profit dudit ministère, le général Oligui Nguéma et ses éléments ont également indiqué qu’une opération de régularisation de 4200 agents de l’Etat, « toutes administrations confondues », est en cours.

Après ceux du ministère de l’éducation nationale en septembre dernier, ce sont 1.000 agents du ministère de la santé qui verront leurs situations administratives et financières régularisées à compter de ce mois, d’après l’annonce faite ce jour par les autorités du CTRI. Outre ces mises en solde, 200 postes budgétaires seront ouverts pour le compte du même ministère et particulièrement pour des fonctionnaires appelés à servir à l’intérieur du pays. Cette mesure spécifique vise, selon le CTRI, à « contribuer au renforcement de l’accès aux soins de santé sur l’ensemble du territoire national ».

D’après les précisions du CTRI, ces 200 postes budgétaires seront réservés à 100 médecins, 50 infirmiers d’Etat et 50 sages-femmes. Ces opérations de régularisation,  notamment administrative, vont s’étendre à l’ensemble des administrations publiques, a en outre promis ceux qui se sont engagés à « restaurer » à l’ensemble des institutions morales et physiques laissées en lambeaux par le régime honni des Bongo.

Il faut rappeler que depuis 2015, la gestion des ressources humaines, des recrutements aux retraites,  dans l’administration publique n’avait plus connu un fonctionnement normal. Les agents y affectés ont vu leurs situations administratives et, conséquemment, celles financières être complètement figées pendant plusieurs années.

           Pour justifier ces injustices, les autorités déchues prétextaient le « contrôle de la masse salariale » particulièrement et plus largement les charges de l’Etat pendant qu’elles mêmes menaient un train de vie démesuré, scandaleux.

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  • Par BOUTET Orphé
  • 14-10-2023
Le « Gabon connecté » et ses...

          Selon un reportage de Gabon 1ere signé Patrice Simangoye et consacré à la visite, le 11 octobre 2023, de la ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte parole du gouvernement, Laurence Ndong, à l’Institut Africain d’Informatique (IAI), les maux ou les mots, c’est selon, au sein de cet établissement supérieur « dépassent l’entendement humain ». Paradoxalement, il y manque « de laboratoire informatique, de connexion Internet, de matériel informatique ». A certains égards, cette situation ne semble plus paradoxale et encore moins exceptionnelle, car elle reflète l’état de toutes les universités et grandes écoles du pays : C’est le « Gabon connecté » et ses universités déconnectées à l’orée de 2025, année supposée de l’essor du Gabon vers l’« Emergence ».

            Selon les analyses des autorités de l’ancien régime et des données de la Banque Mondiale datées 2018, le Gabon compte parmi les pays plus connectés en Afrique en général et en Afrique centrale en particulier. Cependant, comme nombreux Gabonais avant elle, la nouvelle ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication s’est récemment rendue compte que la réalité est bien contrastée : Internet reste un luxe dans nos différentes administrations. Et ce n’est pas n’importe où qu’elle à fait ce triste constat, mais à l’Institut Africain de l’Informatique (IAI).

            En effet, ce haut lieu de l’enseignement et de l’exercice, en théorie et en pratique, de l’informatique ne dispose curieusement pas des outils et dispositifs les plus basiques du domaine, telle que la connexion Internet et pourtant intournable de nos jours  dans les secteurs aussi essentiels comme ceux de l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation. C’est dire qu’apprenants et enseignants sont contraints de recourir à des méthodes adaptatives, au bricolage académique pour sauver l’essentiel. Une situation à laquelle n’échappe aucun établissement supérieur public du pays.

            Ainsi, d’IAI à l’INPTIC (Institut Nationale la Poste, des technologies, de l’Information et de la Communication), de l’UOB (Université Omar Bongo) à l’USTM (Université des Sciences et techniques de Masuku) en passant par l’ITO (Institut des Techniques d’Owendo), l’IST (Institut Supérieur des Techniques), l’INSG (Institut National des Sciences de Gestion) et l’IUSO (Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation), chacun se débrouille avec les moyens du bord.

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  • Par BOUTET Orphé
  • 09-10-2023
Vie associative : La FENAC-UNESCO...

             Longtemps plongée dans une sorte de léthargie qui ne disait pas son nom et navigant dans un vide juridique, la Fédération Nationale des Associations et Clubs UNESCO du Gabon (FENAC-UNESCO) a, récemment, au terme d’une assemblée Générale « constitutive » tenue dans les locaux de la Commission Nationale Technique pour l’UNESCO (COMNAT), situés à la descente de Louis dans le premier arrondissement de Libreville, relancé ses activités avec l’adoption de ses textes, l’élection et l’installation d’un nouveau bureau.

            La FENAC-UNESCO a désormais des textes qui régissent et légalisent son existence ainsi qu’un nouveau bureau exécutif. Elle a, en effet, tenu récemment une assemblée générale au terme de laquelle elle s’est dotée des textes et d’un bureau pour mieux garantir son fonctionnement ainsi que ses activités.

En effet, malgré une très longue existence formelle, cette structure associative n’avait pas pu s’entourer d’hommes et de femmes ainsi que d’un cadre juridique devant assurer sa pérennité. En conséquence, elle a été plongée pendant longtemps dans une léthargie qui a failli conduire à sa disparation. C’est donc sous le thème de la « renaissance » ou, mieux, de la « restauration », qu’Henri-Georges Boudzanga Boundzanga,  président nouvellement élu, devrait placer son mandat.

Lui et l’ensemble de son bureau ont été instamment installés par le Secrétaire Général de la Commission Nationale Technique de l’UNESCO pour le Gabon, Fred Abessolo, et son adjointe, madame Nadine Chantal Mve Ellah. Deux personnalités qui ont beaucoup œuvré pour la résurrection de la structure fédérative, notamment à travers des orientations, des sensibilisations et des conseils précieux aux responsables des différentes structures y affiliées.

C’est un bureau composé d’hommes, de femmes, de jeunes et moins jeunes ainsi que de différents profils socio-professionnels, donc reflétant réellement la diversité, qui a été plébiscité par l’ensemble des participants. 

Dans son mot de circonstance, le nouveau président de la FENAC-UNESCO, a, avant tout, tenu à rendre un « vibrant hommage » à monsieur Zihou Zihou, son mentor et prédécesseur, qui, en dépit des difficultés et des moyens limités, a pendant longtemps incarné et défendu la FENAC-UNESCO partout où besoin se faisait sentir. Une fédération qui donc lui doit tout ou presque.

Comme l’avait déjà fait le secrétaire général de la commission nationale technique, il a ensuite invité l’ensemble des membres du nouveau bureau qui l’accompagnent à se mettre au travail avec sérieux et rigueur, afin d’être à la hauteur des tâches, des défis et des objectifs qui leur sont assignés sur le plan national et international.

Selon elle-même la structure onusienne, un club, un centre ou une association UNSCO, « c’est un regroupement volontaire de personnes de tous âges et de tous horizons socioprofessionnels qui partagent un engagement ferme envers les idéaux de l’UNESCO tels qu’ils figurent dans son Acte constitutif, et dans la déclaration universelle des droits de l’homme ».

« Constitués pour la plupart en réseaux régionaux et internationaux, les Associations, Centres et Clubs UNESO (ACU) interviennent sur des enjeux globaux à répercussion locale. Leurs actions sont basées sur le partage, la solidarité et l’échange, et s’inspirent de tous les domaines de compétence de l’UNESCO selon les priorités nationales et les spécificités culturelles », ajoute-t-elle.            

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  • Par BOUTET Orphé
  • 07-10-2023
Enseignement supérieur/ Palmes...

          De l’avis de son recteur, le Pr. Noël-Mesmin Soumaho, c’est une moisson à plusieurs égards inédite. Avec un taux de réussite de 70% (35 admis sur 50 candidats) dont une femme reçue pour la première fois de l’histoire de l’institution au grade professeur titulaire, l’Université Omar Bongo (UOB) a honoré, le vendredi 5 octobre, dans les locaux de sa bibliothèque, les lauréats de la 42ème session du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), tenue en juillet dernier.

            Ce sont 14 Maitres-assistants, 14 Maitres de Conférences également et 7 professeurs titulaires - dont une femme, en la personne de Théodorine Nto Amvame- en plus que compte désormais l’Université Omar Bongo, après leur inscription sur les listes d’aptitude du CAMES en juillet dernier. Au cours d’une cérémonie sobre mais hautement symbolique, ils ont été célébrés et félicités par les autorités administratives et académiques de leur institution d’attache en présence de certains de leurs pairs.

            En plus des insignes et palmes des ordres académiques et scientifiques du CAMES qui leur ont été solennellement accrochés, ils ont reçu, en guise d’encouragements, de la part de l’Université un appui financier dont les montants variaient selon les différents grades. Ce geste d’encouragements a également été réservé aux enseignants-chercheurs ayant publié au cours de l’année académique écoulée. Le Recteur a ainsi profité de cette occasion pour annoncer l’achat par l’université de 10 exemplaires de chacune des publications, toujours dans le souci de motiver et encourager les uns et les autres à plus d’investissement et d’ardeur dans leur double mission ou, mieux, leur double vocation, c’est-à-dire la recherche et l’enseignement.

            Ainsi, dans son mot de circonstance, le premier responsable de la plus vieille des universités gabonaises a rappelé non seulement aux récipiendaires, mais également à l’ensemble du corps des enseignants-chercheurs que « si l’inscription sur les listes d’Aptitude aux différentes fonctions du CAMES confèrent des droits aux lauréats, n’oubliez pas que la maîtrise des savoirs savants dont votre expertise et vos compétences ont été reconnus internationalement par vos pairs doivent d’abord et avant tout servir aux renforcement des capacités de la communauté universitaire et au développement du durable de la communauté nationale globalisée ».   

            Restaurée depuis l’année dernière, cette cérémonie des palmes académiques ainsi que le protocole et toute la symbolique qui l’accompagnent, devrait à nouveau, selon les autorités actuelles, être inscrite dans la tradition universitaire de ce qu’on appelait avant l’Université Nationale du Gabon.    

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  • Par BOUTET Orphé
  • 26-09-2023
Education Nationale : 1000 familles...

           Dès sa prise de fonction, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma avait annoncé la mise à disposition de mille (1.000) postes budgétaires au bénéfice des agents du ministère de l’éducation nationale qui, pour beaucoup, sont restés plusieurs années dans la galère et la précarité. C’est désormais chose faite. Derrière ces agents ce sont aussi nombreuses familles qui se trouvent soulagées. 

            Au Gabon, la démagogie, l’imposture et le cynisme au sommet de l’Etat semblent avoir définitivement fait place à une politique plus responsable et soucieuse du bien-être des populations. Ce ne sont pas les agents du ministère de l’éducation nationale, notamment les enseignants, qui vont le démentir. En effet, après avoir été longtemps précarisés et clochardisés par la gouvernance d’Ali Bongo, l’autocrate déchu, 1000 (mille) d’entre eux ont vu leur situation administrative et financière être régularisée, suite aux instructions du nouvel homme fort du pays, Oligui Nguéma. Ils ont été invités à passer à la caisse.

            En effet, un communiqué daté du 25 du mois en cours et signé de leur ministre de tutelle, Camélia Ntoutoume Leclercq, leur annonce que la distribution des bons caisse a débuté ce 26 septembre 2023. La même note indique « les virements des enseignants présalariés détenteurs de comptes bancaires sont effectifs dans leurs différentes banques ».

            Cette mesure concrète et pragmatique des autorités de la transition ne « restaurent » pas uniquement les droits de ces hommes et femmes qui, injustement, ont longtemps trimé, mais également leurs familles respectives, surtout au regard du contexte culturel et socio-économique du pays.

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  • Par BOUTET Orphé
  • 26-09-2023
« e-solde », une autre illusion...

Plus enclins à la mystification qu’à l’action, Ali Bongo, le despote déchu, et ses nombreux  gouvernements pléthoriques successifs ont pendant quatorze ans vendus aux Gabonais nombreux projets illusoires, chimériques. C’est le cas notamment de ce « Gabon connecté » prônant une « dématérialisation des actes administratifs » et une digitalisation des prestations et services publics qui, dans la réalité, n’est pas toujours palpable. L’illustration parfaite de cette désinvolture politique et administrative est symbolisée, entre autres, par l’application numérique « e-solde » qui pourtant lancée à grand renfort médiatique et publicitaire n’a pas duré le temps d’une saison de pluies et d’une saison sèche.

            C’est le retour à la case départ pour les agents publics. Pour retirer bulletins blancs, fiches de visualisation, fiches des prestations familiales, etc. il leur faut à nouveau aller faire la queue devant les guichets d’accueil des services de la Solde, au centre-ville. L’application numérique « e-solde » lancée en grande pompe en décembre 2021 ne fonctionne plus et ce, depuis plusieurs mois déjà. Certains usages estiment qu’elle n’a pas fonctionné pendant plus d’un an, donc le temps d’une chimère, pourrait-on dire.

            Quand on interroge les agents d’accueil de la Solde, certains disent ne pas avoir des explications sur cette « panne », renvoyant les usagers vers l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) pour plus d’informations. D’autres émettent l’hypothèse d’une « obsolescence » de la dite application.

            L’application « e-solde » se vit alors comme une autre illusion numérique. Car la connexion et/ou l’interconnexion des administrations et des services publics tant vantées par les anciennes autorités sont rarement perceptibles. Les informations et autres données ne circulent pas convenablement entre différents organismes. En conséquence, ce sont les usagers qui sont renvoyés d’une porte à une autre, d’une administration à une autre, même pour des requêtes les plus élémentaires. C’est le cas notamment entre la Solde, effectivement, et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) ou inversement. A cette liste, pourraient s’ajouter, dans une certaine mesure, la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat (CPPF) et le Pôle Nationale de la Promotion de l’Emploi (PNPE)        

            En rappel, conçue par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques (ANINF) et présentée officiellement par le ministre du Budget et des Compte publics de l’époque, Sosthène Ossoungou Ndimangoye, accompagné de celui qui était chargé de l’économie numérique, Anicet Mboumbou Miyakou, elle avait pour vocation de donner la possibilité à tous les fonctionnaires et autres agents de l’Etat gabonais, où qu’ils soient, l’accès aux prestations et services de la Solde et permettre au gouvernement de faire des économies sur les impressions des dits documents.

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