• Chargement
  • Chargement

Mercredi, 14 mai 2025

Société

  • Par BOUTET Orphé
  • 26-03-2025
Gabtrotter lance le challenge des «...

C’est avec le soutien de l’ambassade de France au Gabon et la collaboration de l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon que l’ONG Gabtrotter a lancé, mardi, sur le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) son programme dénommé « Champions de l’Inclusion » dont l’objectif est, entre autres, de promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap et de sensibiliser sur les violences basées sur le genre.

 Si la campagne de sensibilisation à proprement parler a débuté ce matin sur le campus de l’UOB, c’est hier, mardi, que Gabttroter, avec ses partenaires que sont l’ambassade de France au Gabon et l’Association des Etudiants Handicapés du Gabon, a, au travers d’une conférence, lancé sa campagne de sensibilisation dénommée « Champions de l’Inclusion ».

Selon la communication de cette ONG, adossé au « programme ʺPermis de Conduire Numérique ʺ financé par le Fonds Equipe France OSC 2024 », celui-ci vise « à promouvoir l’inclusion des étudiants en situation de handicap, avec un accent particulier sur les femmes, en intégrant des actions de sensibilisation aux violences basées sur le genre (VBG) et aux droits à la santé, à la sexualité et à la reproduction (DSSR) ».

Ainsi, toutes les actions initiées pendant ces deux journées visent fondamentalement à « contribuer à la construction d’un environnement universitaire plus équitable et plus inclusif », a-t-elle précisé.

Pour rappel, créé en 2018, Gabtrotter à pour but de promouvoir l’utilisation responsable des technologies et des médias dans l’éducation pour l’autonomisation des jeunes et des femmes. Depuis lors, elle a initié plusieurs projets innovants à améliorer les conditions de vie et l’éducation des populations vulnérables, telles que les personnes vivant avec un handicap.  

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
UOB : La JEUNIVAR tient sa deuxième...

Emanation du Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo (UOB), la Journée d”Etude Université-Armée (JEUNIVAR), dans sa deuxième édition, a eu lieu vendredi dans les locaux de la bibliothèque universitaire dudit établissement supérieur.

« Action humanitaire et politique publique de santé des forces de défense et de sécurité » tel est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR) organisée en début de week-end sur le campus universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB), le plus ancien établissement supérieur.

Ayant pour objectif, entre autres, de mettre en lumière les rapports circulaires entre l’Université et l’Armée dans la construction et la consolidation de l’Etat-Nation, cette rencontre à visée scientifique et pédagogique a été énoncée en trois panels portant sur « les FDS et la politique publique de santé: organisation, expériences, forces et opportunités », « la gestion des pandémies, cas de la COVID 19 : organisation et résultats » et « l’action humanitaire des FDS: typologie, actions et résultats ».

Après la phase strictement protocolaire ponctuée par les allocutions de la Coordonnatrice Générale de la JEUNIVAR, Docteure Conchita Dinguenza, du Directeur de Département, Docteur Fabrice Anicet Moutangou et du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Professeur Serge Longou, les différents panélistes ont « diffusé la science ».

Les différents conférenciers ont ainsi, à travers leurs enrichissantes interventions, permis de déconstruire un tant soit peu plusieurs préjugés sur les « corps habillés », leurs rôles et leurs missions. Il a, par exemple, été mis en lumière les moyens logistiques et humains dont dispose la gendarmerie nationale, lui « permettant une intervention efficace lors des urgences sanitaires, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles ou d’épidémies ». De même, tel que l’a montré le Colonel Martial Ella Nkah du Service de Santé Militaire, à coté de la défense et de la sécurité, l’Armée assure également des « missions sociales et humanitaires ».

Abondant dans le même sens, le Docteur Poliny Ndong Beka, enseignant-chercheur au Département des Sciences Géographiques et Environnementales de l’UOB, a édifié l’auditoire sur « l’approche géographique des actions humanitaires des Forces de Défense et de Sécurité gabonaises ». Allant du constat selon lequel « au Gabon, les actions humanitaires des FDS s’expriment généralement dans le domaine sanitaire et prennent la forme de caravane et de manœuvres médico-militaires. Elles participent grandement à la professionnalisation des FDS gabonaises dans l’objectif d’impliquer l’armée dans la santé publique afin de les rapprocher du peuple. », il finit par tirer la conclusion suivante : « l’analyse géographique des actions humanitaires des forces de défense et de sécurité gabonaises révèle une dimension essentielle de leurs missions. Ces actions humanitaires militaires contribuent de manière substantielle à socialiser l’image des FDS. En définitive, les actions humanitaires des FDS gabonaises s’inscrivent dans une dialectique entre impératifs de défense nationale et enjeux de développement territorial, contribuant ainsi à redéfinir la géographie des relations entre l’armée et la nation. »

A la clôture, le Professeur Jean-François Owaye, vice-recteur, représentant le recteur empêché, a exprimé l’entière satisfaction des autorités rectorales au terme de cette deuxième édition de la JEUNIVAR. Il a également salué cette belle illustration de la coopération entre « garants de la discipline et garants de la critique » dans un contexte qui exige de plus en plus « militaires universitaires » et universitaires à élaborer ensemble des mécanismes de travail pour le développement du pays. Il a dans la foulée annoncé l’institutionnalisation de cette journée d’étude au sein de l’UOB.

Une initiative qui vient s’ajouter à celle de l’ouverture prochaine d’une Licence professionnelle consacrée aux questions de défense et de diplomatie au sein du Département d’Histoire et d’Archéologie, et qui devra davantage matérialiser cette coopération fructueuse entre Université et Armée.     

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 23-03-2025
L’AJDT sensibilise sur le droit et...

L’« Association Justice et Droit pour Tous » a organisé, vendredi, à la Maison de l’Avocat une formation sur « le mineur au cœur de la procédure judiciaire ». Une journée de formation et de sensibilisation qui a connu un franc succès.

La salle des conférences de la Maison de l’Avocat a refusé du monde vendredi à l’occasion de la formation initiée par l’«Association Justice et Droit pour Tous ». Etudiants, aspirants, avocats, officiers de police judiciaire, magistrats et travailleurs sociaux sont en effet venus nombreux y prendre part.

Axée sur le thème « le mineur au cœur de la procédure judiciaire », cette rencontre avait pour objectif d’informer, de former, de sensibiliser et débattre sur les enjeux et aspects juridiques et psycho-sociaux autour des enfants en conflit avec la loi.

Ouverte et close par le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Maître Raymond Obame Sima, cette session de formation a été repartie en trois panels portant respectivement sur « le mineur, justiciable particulier », « Sociologie et psychologie de l’enfant en conflit avec la loi » et la « la responsabilité civile ».  

Des différentes interventions, il ressort que les lois nationales et internationales accordent un statut particulier et donc un traitement spécifique aux mineurs en conflit avec loi, du fait notamment de leur fragilité, de leur vulnérabilité et de leur perfectibilité. Ce qui leur confère un traitement juridique et judiciaire extrêmement sensible. Ainsi, de manière générale, il est recommandé des mesures, des actions et des peines moins répressives mais plus éducatives.

 De ce fait, conviennent les experts, les dispositifs de prise en charge et de protection de l’enfance doivent s’étendre des actions de sensibilisation et de prévention à la réinsertion post-carcérale en passant par l’accompagnement intra-carcéral.

Madame Lubanda, magistrat, spécialiste du droit des enfants, a par exemple édifié l’assistance sur les exigences légales et les innovations en la matière, les différents acteurs et le rôle des agents sociaux le long de la procédure judiciaire et post-judiciaire, la composition pénale, la phase de jugement ainsi que sur les éventuels recours.

Le Docteur Olivia Nongou a, pour sa part, rappelé aux participants que « La responsabilité civile est énoncée par l’article 1382 du code civil. Ce principe veut que tout dommage que l’on cause à autrui soit réparé. Cette réparation prend en général la forme de dommages et intérêts (une somme forfaitaire fixée par le juge en fonction de divers critères). Pour ce qui est des mineurs, l’article 495 C. civil énonce le principe selon lequel jusqu'à sa majorité ou son émancipation, l'enfant légitime ou naturel se trouve sous l'autorité de ses père et mère. En cas de dommage causé à autrui, ce sont les parents qui en assument la responsabilité pécuniaire (remboursement, réparation, etc.). ». En conséquence, en cas d’insolvabilité ou de démission parentales, c’est l’Etat qui peut être attaqué s’il est avéré qu’il a failli à ses devoirs régaliens. Ce qui montre à suffisance que finalement la protection de la jeunesse et celle des mineurs en particulier est une question qui concerne tout le monde : parents, médias, acteurs étatiques, experts du droit et des sciences sociales, ONG et associations.

Ce qu’a d’ailleurs très vite compris l’« Association Justice et Droit pour Tous », initiatrice de cette journée scientifique et pédagogique. Le public, venu assez nombreux, a salué l’initiative et souhaité que celle-ci soit renouvelée.

Pour rappel, l’« Association Justice et Droit pour Tous », créée en 2020, a lancé ses activités en 2021. Elle regroupe plusieurs avocats chevronnés avec pour mission d’assister et accompagner les personnes vulnérables. Elle organise ainsi régulièrement des sessions de consultations juridiques gratuites.    

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 14-03-2025
UOB/JEUNIVAR: Université et Armée...

Suite à l’engouement suscité et le succès enregistré par la première édition, le Département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université Omar Bongo a décidé de pérenniser la Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR). Ainsi, dans le cadre de la deuxième édition de cet évènement scientifique, universitaires et militaires vont à nouveau se retrouver le 21 mars prochain à la bibliothèque universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) pour réfléchir ensemble non seulement sur la relation Université/Armée mais également sur la relation Armée/Nation et par la même occasion vulgariser les autres missions et rôles des « corps habillés » autre que ceux liés aux armes, à la sécurité et à la défense.

Sous le thème « l’action humanitaire et la politique publique de santé des Forces de Défense et de Sécurité au Gabon » et à l’occasion de la deuxième Journée d’Etude Université-Armée (JEUNIVAR), des militaires vont quitter leurs casernes, le temps d’une journée, pour investir le champ de l’Université Omar Bongo où, à coté des chercheurs, des enseignants-chercheurs et autres experts, ils discuteront des relations et de la collaboration civilo-militaire.

En effet, selon les organisateurs « l’expérience de la gestion de la COVID-19 s’est révélée comme un laboratoire pour la mobilisation inter-forces des FDS dans le cadre des politiques publiques sanitaires d’urgence. Cette action structurante inter-armée a marqué les esprits et révélé les FDS sous un autre jour. Pour en faire le bilan et dessiner de nouveaux possibles, universitaires, miliaires et agents des forces de sécurité se réuniront (...) autour des débats scientifiques, d’échange d’expériences, de projections filmographiques et d’exposition. ».

Ces débats, précisent-ils, tourneront autour des questions suivantes : « comment ces missions sanitaires ont-elles été menées ? Quels sont les fondements de la santé militaire ? Comment les FDS se sont-elles organisées dans le cadre de la lutte contre la COVID 19 et pour quels résultats ? Comment s’est articulée la collaboration civilo-militaire ? Quels enseignements en a-t-on tirés pour le présent et le futur ? Quelle configuration pourrait-on envisager dans la relation Armée/Université, en ce qui concerne les missions sanitaires et humanitaires des FDS ?».        

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 11-03-2025
UOB : Vers une nouvelle voie, Radio...

     Plongée depuis plus d’une décennie dans une léthargie et une aphonie profonde, Radio Campus, la radio universitaire de l’Université Omar Bongo (UOB) va, à partir de cette fin de semaine, à nouveau émettre ses émissions et ce, grâce au soutien du Comité pour Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et son chef, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’ont entièrement « restaurée ».

       De Radio Campus, il n’en restait que des souvenirs, des locaux vétustes et des épaves de matériel de communication. Relancée sur une nouvelle voie, sa voix sera à nouveau audible à partir de ce vendredi 14 mars, date prévue pour la reprise de ses émissions. Elle a en effet été réhabilitée par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguéma qui l’a officiellement livrée à la communauté universitaire le 3 mars dernier, lors de son passage sur le campus de l’Université Omar Bongo.

    D’après le chef du CTRI et désormais candidat à la prochaine présidentielle du 12 avril, cette station de radio été réhabilitée pour les étudiants en particulier mais surtout pour toute la jeunesse gabonaise en général, car elle devra servir pour véhiculer les valeurs citoyennes et patriotiques.  

            Donc, « même si ses objectifs fondamentaux restent les mêmes c’est une nouvelle ligne éditoriale orientée essentiellement sur la citoyenneté et l’appropriation de nos valeurs » qui s’ouvre, d’après un membre de l’administration universitaire qui a requis l’anonymat.  D’après ce dernier, le renouvellement de la ligne éditoriale passe également par celui des équipes technique et dirigeante ainsi que par « l’élaboration d’une nouvelle grille de programmes adaptée à la nouvelle ligne éditoriale ».

      Comme a pu le constater sur place le reporter de GabonVeille, ce sont toute l’infrastructure numérique, le studio, la salle de programmation, la salle de rédaction, les émetteurs, les bureaux administratifs qui ont été entièrement renouvelés ou rénovés. Une action saluée par plusieurs acteurs rencontrés sur le site universitaire pour qui cette radio est un patrimoine à la fois pour la communauté universitaire, le secteur de la communication et même toute la communauté nationale.

Pour rappel, le Centre de Radiodiffusion Universitaire, communément appelé Radio Campus, et désormais présenté comme « la voix (e) de la félicité », émet sur les 106 de la bande F.M.  Don du président de la République de l’époque, Omar Bongo Ondimba aux étudiants, il a été créé en 2005. C’est la station dans laquelle plusieurs figures de proue du paysage médiatique gabonais tels que Désiré Dzonteu, Dafresh (Didier Ndoutoume,Ndong, Dina Koussou, Dorian Ella Assoumou, Steve Anderson Banzambi ont fait leurs premiers pas.

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 10-03-2025
UOB/FLSH : Des enseignants à...

Tout le long de la semaine écoulée, une trentaine d’enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) a été mobilisée autour d’un atelier de formation dont l’objectif était de les doter des techniques et rudiments nécessaires à la pédagogie numérique.

 

     Un atelier de formation portant sur la « mise des cours en ligne : créer et gérer des cours en ligne » destiné aux enseignants-chercheurs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines a été organisé la semaine dernière à la bibliothèque Universitaire de l’UOB.

     Financée par la République de Chine via le Fonds-En-Dépôt Chinois (CFIT) qui est administré par l’UNESCO, cette formation avait pour objectif de doter les participants de compétences nécessaires à la numérisation des enseignements.  Repartie en plusieurs modules dont certains en présentiel et d’autres en ligne, cette formation a porté à la fois sur la planification et la scénarisation des cours, l’évaluation des étudiants ainsi que sur la maîtrise du langage, des concepts, des pratiques, des codes, des supports et autres techniques liés à l’enseignement en distance.

      Si au terme de cet atelier formateurs et participants se sont dits globalement satisfaits de l’ambiance qui a prévalu et des objectifs atteints, la mise en application à terme de ces enseignements suscite néanmoins quelques questions et réserves dans la mesure où les établissements supérieurs du Gabon en général, et l’Université Omar Bongo en particulier, ne sont pas dotés  ni de connexion internet ni de parking informatique et le public à qui sont destinés ces enseignements, c’est-à-dire les étudiants, ne sont pas encore outillés sur ce mode d’enseignement.   

        Pour rappel et selon le site internet de l’UNESCO, le Fonds-en-dépôt chinois (CFIT), dont la première phase date de 2019, « met l’accent sur l’enseignement technique supérieur en Afrique et vise à renforcer la capacité des établissements d’enseignement supérieur (EES) à répondre aux besoins en compétence pour le développement national ». Toujours selon l’organisme onusien, grâce au CFIT ce sont aujourd’hui « plus de 800 professionnels de l’éducation formés à la pédagogie basée sur les compétences pour une meilleure offre de formation, plus de 13.000 jeunes touchés à travers des ateliers entrepreneuriaux, des campagnes de sensibilisation, l’orientation professionnelle, etc. et 12 établissements d’enseignement supérieur soutenus pour promouvoir le développement des compétences des jeunes et améliorer la qualité de l’enseignement supérieur technique.».

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 10-03-2025
8 Mars à Mouila : Muyissi...

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme et de son Programme de soutien aux communautés, l’ONG Muyssi Environnement a accompagné le 8 mars dernier, plusieurs femmes de la capitale provinciale de la Ngounié et ses environs dans le lancement d’une nouvelle structure associative dénommée  « Mouvement des Femmes Rurales » dont l’objectif principal est d’« instruire les femmes afin de les amener à développer leur communauté en tirant profit de l’installation des multinationales chez elles ».

    L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Muyissi Environnemnt a répondu à l’appel des femmes de Mouila et ses environs pour les accompagner et les aider à mieux structurer leurs activités associatives. Ainsi, dans la foulée de la célébration, le week-end écoulé, de la journée internationale des droits de la femme, le « Mouvement des Femmes Rurales » a été porté sur les fonts baptismaux. Il sera présidé par Bertille Ibinga, épouse Moussadji.

   Via le Programme d’appui aux communautés de l’ONG pilotée par Ladislas Ndemet, le Mouvement des Femmes Rurales (MFR) ambitionne de développer les activités génératrices de revenus (AGR), de former les femmes dans la transformation des produits locaux, la pratique de l’agro-écologie, la promotion des semences paysannes et la création d’une chaine de valeur communautaire.

   Pour rappel, l’ONG Muyissi Environnement œuvre depuis plusieurs années, comme son nom l’indique, dans la protection de l’environnement et la promotion des droits et intérêts des peuples autochtones.   

 

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 21-12-2023
« Le handicap et ses difficultés à...

Dans la foulée de la célébration de la journée internationale des droits des personnes handicapées traditionnellement fixée au 3 décembre, l’OPH (Organisation des Personnes handicapées), l’association présidée par Jean-Stanislas Ellang, s’est rendue, du 4 au 7 de ce mois, à Port-Gentil, le chef-lieu de province de l’Ogooué-Maritime, pour déployer sa caravane de sensibilisation et d’information sur les « le handicap et ses difficultés à l’école ».

Engagée depuis plusieurs années dans la promotion, la protection, l’information et la sensibilisation sur le droit des personnes handicapées au Gabon, l’OPH s’est déportée à Port-Gentil début décembre afin de sensibiliser, pendant trois jours, autorités politiques, personnels administratifs et pédagogiques, élèves et parents d’élèves sur les « le handicap et ses difficultés à l’école ».

Lancée officiellement le 5 décembre par le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, au Lycée Joseph Ambourouet Avaro, cette caravane s’est déployée le jour suivant au Collège et Lycée Raponda Wlaker avant d’être bouclée le 7 au terme d’une rencontre avec les élèves des établissements privés Lycée Blaise Honoré et l’Ecole Les Coccinelles.

Au-delà des discours protocolaires qui ont insisté sur le respect de la différence et de la diversité humaines, des droits des personnes handicapées garantis par des lois nationales et internationales ainsi que sur le développement nécessaire des techniques et méthodes pédagogiques plus inclusives, ces moments ont été surtout marqués par des témoignages et des partages d’expériences.

En plus des élèves concernés par différents types de handicap, des parentes d’enfants albinos ou autistes ont en effet exposé leurs vécus respectifs, les difficultés rencontrées pour scolariser leurs enfants, la stigmatisation et les violences, notamment verbales et psychologiques, que subissent ces enfants dans leurs milieux scolaires, du fait de l’ignorance de leurs condisciples ou de certains enseignants ou encore par manque de structures et de personnels enseignants et administratifs suffisamment adaptés à leurs besoins spécifiques.

Partout où il est passé, le président de l’OPH, monsieur Jean-Stanis Ellang, résumait son message en une seule question adressée, dit-il, à « Maman Gabon, dont le sceau est cette maternité allaitant », donc aux autorités et décideurs de ce pays : « Est-ce que le handicap enlève l’envie de vie ». Comme qui dirait que les personnes handicapées ne sauraient être condamnées à « une vie et demie », pour ne pas paraphraser l’écrivain congolais Sony Labou Tansy. Car, selon monsieur Ellang, le contexte socio-culturel, juridique et politique incite à revendiquer de manière constante un « accès à la pleine citoyenneté » pour toutes les personnes vivant avec un handicap au Gabon et plus encore pour les plus jeunes qui représentent l’avenir du pays.

Cette initiative ayant été saluée et bien accueillie par les responsables des différents établissements visités et surtout au regard de l’engouement suscité, les responsables de l’OPH entendent étendre ce projet à l’ensemble des établissements scolaires du pays, notamment ceux des grandes villes.

Pour le président de l’OPH et sa délégation, ce succès ils le doivent beaucoup à l’APHOM (Association des Personnes Handicapées de l’Ogooué-Maritime), l’association chère au défunt Omar Ben Sala, aujourd’hui présidée par monsieur Mandzanga Koumba Pierre. Par son entregent, son dynamisme et son hospitalité, elle a énormément facilité la mission de l’OPH, selon Stive Mapaga Mapaga, coordinateur de la caravane.   

L’étape de Port-Gentil de cette caravane a bénéficié du soutien capital d’une entreprise pétrolière de la place, via son département Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Un soutien crucial qu’espère l’OPH des autres opérateurs économiques pour la poursuite de son œuvre d’utilité publique.      

 

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 19-12-2023
Conflit homme-faune : Un atelier sous...

Pour les gouvernements des pays concernés comme pour certains organismes internationaux, la gestion du conflit homme-faune (CHF) devient de plus en plus préoccupant et problématique. Pour tenter de trouver de pistes de solutions, le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO) a organisé, du 13 au 15 décembre dernier, à Yaoundé au Cameroun, un atelier d’experts au bénéfice des pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale). Le Gabon qui en fait partie était représenté par son ministère des Eaux et Forêts et l’ONG Space for Giants-Gabon.

A l’initiative du Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO), les pays de l’Afrique centrale, membres de la CEMAC, se sont réunis, pendant trois jours, la semaine écoulée, dans la capitale du Cameroun, pour débattre du conflit homme-fauve ainsi que des enjeux, des problèmes qu’il soulève dans chacun de ces pays et ainsi envisager ensemble des solutions pour y remédier.

En effet, selon l’ONG Space For Giants-Gabon qui y était et qui rapporte cette information via sa page facebook, cet atelier sous-régional avait pour objectifs de « présenter, discuter et valider les résultats obtenus des études du projet pilote sur les CHF ; partager les résultats du travail de quelques experts et praticiens en matière de gestion des CHF en Afrique centrale ; convenir des grandes bases d’un programme régional de gestion participative et durable des CHF adapté à l’Afrique centrale ».

D’après la même source, cet atelier s’est achevé par un séminaire de réflexion technique dont « les conclusions permettraient de jeter les bases d’un projet sous régional dans la gestion des conflits Homme-Faune, tenant compte des aspects propres à chaque pays de la CEMAC, de la culture aux politiques en vigueur, l’agriculture, les aspects sociaux économiques et sécuritaires ».    

 Très impliquée dans cette problématique et œuvrant énormément dans la promotion et l’installation des clôtures électriques mobiles destinées notamment à éloigner les éléphants des espaces agricoles et d’habitation des populations, cette ONG a pris une part active à ces travaux. Son directeur national a ainsi au cours de son exposé bien vendu les bienfaits de ces clôtures et « l’impact de celles-ci sur l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs » au Gabon. Au cours de cet exposé, il a également vanté les efforts déployés par le ministère de Eaux et Forêts dans la conservation de la biodiversité et l’atténuation de ce conflit grâce à la vulgarisation de ces clôtures à travers l’ensemble du pays.   

Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 13-12-2023
UOB / réflexions autour de la...

Le vendredi 8 décembre dernier des acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans les problématiques environnementales de l’heure se sont retrouvés à la bibliothèque de l’Université Omar Bongo pour une journée d’étude dont le thème a porté sur « les défis et opportunités liés à la préservation de la forêt et à la lutte contre les changements climatiques ».

Alors que les principaux décideurs du monde étaient réunis à Dubaï pour la COP 28, à l’Université Omar Bongo de Libreville se tenait également une journée d’études consacrée aux questions environnementales et climatiques.

Ouverts par le Secrétaire Générale de l’institution universitaire, Henriette Aurélia Mombey épouse Lebonda Massala, représentant le recteur, empêché, les travaux de cette journée de réflexion ont porté sur « les défis et opportunités liés à la préservation de la forêt et à la lutte contre les changements climatiques ». Ainsi, universitaires, diplomates, acteurs associatifs, administratifs et représentants des entreprises privées, notamment du secteur bois, se sont relayés sur la tribune soit une restitution des résultats de certaines études, soit pour un partage d’expérience.

Dans son mot circonstanciel, par exemple, le secrétaire général de l’UOB a rappelé que « protéger les forêts, c’est protéger l’humanité, la planète et la couche d’ozone. Car, elles contribuent à la régulation du climat et de constituent des moyens de subsistance de centaines de personnes ».

Abondant plus ou moins dans le même dans le sens, le sociologue Marcel Bridon, spécialiste de la ruralité et du développement, a indiqué que l’un des enjeux actuels est de savoir si l’économie forestière est réellement rentable pour les pays tels que le Gabon. Car ; d’après lui, la politique doit désormais savoir allier préservation de l’environnement et amélioration des conditions de vie des populations. Or, constate-t-il avec regrets, les changements climatiques et ses conséquences impactent de manière néfaste la vie animale, notamment celle des éléphants, et les populations rurales.   

David Mboussou, président de l’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA) qui a pour vocation de valoriser les pratiques et valeurs ancestrales en rapport le développement durable, a pour sa part indiqué « fondamentalement, le Gabonais est écologiste en ce sens qu’il s’inscrit et inscrit toutes ses pratiques, ses relations dans un système auquel il appartient entièrement. »

Il faut également rappeler que des experts de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF), des enseignants-chercheurs et responsables de formation du département de géographie, entre autres, ont également fait des brillants exposés sur la thématique du jour.

Lire plus